12.19.2011

Les mystérieuses pierres levées d'Al Rajajil

Sur une colline isolée exposée à quelques kilomètres de la capitale de la province d'Al-Jouf, Sakkaka, se dressent des "grappes" de pierres de trois mètres de haut.


Portant d'anciens graffitis Thamudiques, ces vestiges d'une ancienne culture disparue ont maintenu leur veille solitaire pendant six millénaires.

Beaucoup de ces pierres sont tombées et d'autres penchent selon des angles aléatoires.

Les stèles de grès d'Al-Rajajil ("Les hommes"), pesant jusqu'à cinq tonnes chacune, son populairement qualifiées de Stonehenge de l'Arabie saoudite. Elles sont probablement les plus anciens monuments sur la péninsule.

Au cours de la période chalcolithique,  les personnes vivant dans la région d'Al-Jouf ont laborieusement élevé 54 groupes de piliers de pierre grossièrement taillés. Chaque groupe contient deux à 19 piliers.

Au niveau du sol, leur placement apparait plutôt désordonné; cependant, les images aériennes suggèrent un alignement approximatif  sur l'axe du lever et coucher du soleil.

A ce jour, il n'y a pas de réponse précise quant à leur raison d'être.

Il y a une trentaine d'années, des fouilles archéologiques ont eu lieu à la base d'un de ces ensembles de piliers: aucun ossement ni offrande votive ni a été retrouvé. Cela suggère que les motifs religieux ne sont pas à l'origine de ces structures.

Des raisons politiques ou astronomiques sont une possibilité, mais il n'y a aucune preuve.

Cela a pu aussi très bien être un repère pour une route commerciale... En effet, Al-Jouf était un point d'escale important sur la route commerciale du Yémen à la Mésopotamie.

Une route commerciale, la plus ancienne route terrestre dans l'histoire, partait du Yémen, longeait la côte de la mer Rouge et traversait Médine, Al-'Ula et Madaen Saleh. Elle tournait au nord-est d'Al-Jouf et allait ensuite au nord vers Damas puis en Turquie.


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