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1.11.2024

La télédétection par laser révèle d'anciennes colonies cachées au plus profond de la forêt amazonienne

Les lasers ont révélé un réseau complexe de structures et de routes préhispaniques cachées sous la canopée de l'Amazonie. Vieux de 2 500 ans, il s'agit du premier et du plus grand exemple de civilisation agricole jamais enregistré dans la forêt tropicale dense d'Amérique du Sud.

La télédétection par laser révèle d'anciennes colonies cachées au plus profond de la forêt amazonienne 
Les archéologues ont utilisé le lidar pour obtenir une meilleure image de l'ancien centre urbain. Photo : Stéphen Rostain


Les archéologues étudient le site de la vallée d'Upano, situé le long d'une partie de l'est des Andes, depuis plusieurs décennies. Cependant, ce n’est que lorsqu’ils ont commencé à observer le paysage équatorien à l’aide d’un lidar aéroporté, dans lequel des milliers d’impulsions laser infrarouges sont réfléchies à plusieurs reprises sur le paysage pour révéler des structures cachées sous la végétation, qu’ils ont réalisé à quel point cette civilisation était élaborée.

"J'ai exploré le site à plusieurs reprises, mais le lidar m'a donné une autre vision du terrain", a déclaré à l'auteur principal de l'étude Stéphen Rostain, archéologue et directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), "À pied, il y a des arbres sur le chemin et il est difficile de voir ce qui s'y cache."

 

Des fouilles archéologiques ont montré que le site, qui couvre environ 600 kilomètres carrés, a été occupé à partir d'environ 500 avant JC jusque vers 300 à 600 après JC, selon l'étude.


Les chercheurs ont utilisé le lidar pour évaluer la moitié du vaste site, construit par des membres des cultures préhispaniques Kilamope et Upano, deux sociétés agraires sédentaires qui occupaient autrefois la vallée. Après une « pause », certaines colonies ont été réoccupées par la culture Huapula, selon l'étude.

Les images Lidar ont montré que le site contenait plus de 6 000 plates-formes rectangulaires en terre, des structures de place et monticules interconnectés via un vaste réseau de routes droites et de sentiers piétonniers.

"Les rues sillonnaient non seulement tout le site mais menaient également à l'extérieur du site", a expliqué Rostain, "Ces routes fonctionnaient toutes ensemble et servaient à relier la communauté."

 
Des plates-formes en terre ont été trouvées sur tout le site. Photo: Stéphen Rostain


Les chercheurs ont également découvert des regroupements de près de 15 sites d'habitation distincts qui variaient en termes de taille et de nombre de structures.

Certaines de ces colonies possédaient également d'énormes monticules qui s'étendaient jusqu'à 150 mètres de long et mesuraient 8 m de haut, a dit Rostain, ajoutant que « c'est impressionnant » à quel point le site est élaboré, à la fois dans la variété de constructions et l'énormité de certaines structures.  

De par sa taille et sa complexité, le site ressemble à des systèmes urbains mayas similaires en Amérique centrale. 

"Une telle découverte est un autre exemple frappant de la sous-estimation du double héritage de l'Amazonie : environnemental mais aussi culturel, et donc autochtone", écrivent les auteurs de l'étude dans leur article, "…nous pensons qu'il est crucial de revoir en profondeur nos idées préconçues sur le monde amazonien et, ce faisant, de réinterpréter les contextes et les concepts à la lumière nécessaire d'une science inclusive et participative."

Source:

 Lien vers l'étude:

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1.06.2021

Une région reculée de l'Amazonie abrite des dizaines de milliers de peintures rupestres remontant à l'âge de glace

De nouvelles photographies ont révélé une énorme collection d'art rupestre préhistorique qui s'étend sur une falaise de près de près de 13 kilomètres de long dans la forêt amazonienne, en Colombie.
 
                                                                                    Photo: José Iriarte

Désormais surnommée la «Chapelle Sixtine des anciens», ces dizaines de milliers de peintures représentent des humains, et des animaux comme des paresseux, des chevaux, ainsi que le paléolama et le mastodonte aujourd'hui disparus.

Ces dernières créatures n’ont pas occupé les régions d’Amérique du Sud depuis près de 12 000 ans, ce qui a fourni à l’équipe d’archéologie anglo-colombienne une chronologie des origines de ces œuvres.

L'archéologue Ella Al-Shamahi a déclaré que le site, situé dans la Serranía de la Lindosa, nécessitait deux heures de route de San José del Guaviare et une randonnée supplémentaire de quatre heures à pied pour l'atteindre: "L'exploration n'est pas terminée. La découverte scientifique n'est pas terminée, mais les grandes découvertes vont maintenant se trouver dans des endroits contestés ou hostiles", sachant que la Colombie est ravagée par la guerre civile depuis des décennies.

En raison de l'étendue des peintures (certaines sont si hautes sur la falaise qu'elles ne peuvent être étudiées qu'avec des drones), les chercheurs pensent qu'il faudra des générations pour les étudier.

Jusqu'à présent, ils ont trouvé des traces de pigments ocres, en plus de rendus de plantes hallucinogènes et des représentations de personnes qui semblent faire du saut à l'élastique.

Le site en lui-même n'est pas une découverte. Les colombiens et les peuples autochtones connaissent et étudient la région depuis des décennies. Patricio von Hildebrand, Thomas van der Hammen et Carlos Castaño-Uribe ont apporté d'importantes contributions, en plus des chercheurs de l'Université nationale de Colombie et de l'Université d'Antioquia.

Merci à Nicolas pour l'info !

Source:

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                                                                                        Photo: José Iriarte
                                                                                        Photo: José Iriarte
                                                                                        Photo: José Iriarte
                                                                                        Photo: José Iriarte
                                                                                        Photo: José Iriarte
                                                                                        Photo: José Iriarte

2.16.2017

Des centaines de géoglyphes sous la forêt amazonienne

La forêt tropicale amazonienne a été transformée il y a plus de deux mille ans par les anciennes populations qui ont construit des centaines de grands et mystérieux ouvrages en terre.

Découverts par des experts brésiliens et anglais, ils apportent de nouveaux éléments sur la façon dont les peuples indigènes vivaient an Amazonie avant l'arrivée des européens dans la région.

Des centaines de géoglyphes sous la forêt amazonienne
Credit: Jenny Watling

Les enceintes abandonnées, dans l'état d'Acre dans l'ouest brésilien de l'Amazonie, étaient masquées depuis des siècles par les arbres. C'est la déforestation moderne qui a permis de découvrir plus de 450 de ces grands géoglyphes géométriques.

La fonction de ces mystérieux sites reste encore très peu comprise; il y a peu de chances qu'ils aient pu être des villages car les archéologues n'ont découvert que très peu d'artéfacts lors des fouilles. De plus, leur disposition suggère qu'ils n'ont pas été construits à des fins défensives.

On pense qu'ils étaient utilisés uniquement de façon sporadique, peut-être comme lieux de rassemblement rituel.


Les structures sont des enceintes fermées qui occupent environ 13000km².


Leur découverte conteste les hypothèses selon lesquelles l'écosystème de la forêt tropicale n'a pas été perturbé par les hommes.

L'étude a été menée par Jennifer Watling, chercheuse postdoctorale au Musée d'Archéologie et d'Ethnographie de l'Université de São Paulo, alors qu'elle étudiait pour un doctorat à l'Université d'Exeter: "le fait que ces sites soient restés cachés pendant des siècles sous la forêt tropicale mature remet en question l'idée que les forêts amazoniennes sont des écosystèmes vierges. Nous avons immédiatement voulu savoir si la région était déjà boisée lorsque les géoglyphes ont été construits, et jusqu'à quel point les hommes ont pu avoir un impact sur le paysage en bâtissant les ouvrages en terre".
Des centaines de géoglyphes sous la forêt amazonienne
Credit: Jenny Watling

A l'aide de techniques de pointe, les membres de l'équipe ont pu reconstruire 6000 ans d'histoire concernant la végétation et le feu autour des sites de géoglyphes. Ils ont découvert que les hommes ont modifié fortement les forêts de bambou depuis des millénaires et qu'ils ont aménagé de petites clairières provisoires pour construire les géoglyphes.

Au lieu de brûler de grandes étendues de forêt, que ce soit pour la construction de géoglyphes ou pour les pratiques agricoles, ils ont transformé leur environnement en se concentrant sur des arbres économiquement utile, comme le palmier, créant une sorte de "supermarché préhistorique" des produits forestiers utiles.


L'équipe a aussi trouvé des indices laissant penser que la biodiversité de certaines forêts de l'Acre pourrait avoir un important héritage de ces anciennes pratiques d'agroforesterie.


D'après le Dr Watling, "malgré le grand nombre et la densité des sites de géoglyphes dans la région, nous sommes certains que les forêts de l'Acre n'ont jamais été défrichées de façon aussi extensive qu'elles ne l'ont été ces dernières années. Notre preuve que les forêts amazoniennes ont été gérées par des peuples autochtones bien avant l'arrivée des européens ne doit pas servir de justification pour l'utilisation destructrice et non durable du sol pratiqué aujourd'hui. Cela devrait plutôt servir à mettre en évidence l'ingéniosité des anciens régimes de subsistance qui n'ont pas conduit à la dégradation des forêts, et l'importance de la connaissance des peuples indigènes pour trouver des alternatives plus durables pour l'utilisation des terres".

L'étude a impliqué des chercheurs des universités d'Exeter, Reading et Swansea, São Paulo, Belémet Acre. La recherche a été financée par l'Arts and Humanities Research Council, le National Geographic et le NERC Radiocarbon Facility.

Pour mener à bien l'étude, l'équipe a extrait des échantillons de sol d'une série de fosses creusées à l'intérieur et à l'extérieur des géoglyphes. A partir de ces échantillons, ils ont analysé les phytolithes (des microfossiles micrométriques de cellules végétales) afin de reconstruire l'ancienne végétation; des charbons pour évaluer la quantité de forêt ancienne brûlée et des isotopes stables de carbone pour connaitre l'ouverture de la végétation dans le passé.

Relecture par Digitarium.fr
Source:

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7.02.2012

Polémique sur le peuplement préhistorique du bassin de l'Amazone


Les estimations démographiques pour le bassin amazonien, juste avant l'arrivée des Européens donnent de 2 à 10 millions de personnes.


La nouvelle étude concernant la reconstruction de la préhistoire amazonienne, par Dolores R. Piperno et ses collègue du Smithsonian, suggère que de vastes zones de l'Amazonie occidentale étaient peu peuplées. Cela interfère avec la conviction que la plupart de l'Amazonie, même les forêts éloignées des grands fleuves, était très occupée et modifiée (voir à ce sujet: Quand la déforestation dévoile des géoglyphes en Amazonie...).

"En s'appuyant sur des hypothèses contestables, certains chercheurs soutiennent que la biodiversité amazonienne actuelle est davantage le résultat d'une occupation intensive et étendue par l'homme préhistorique que d'un processus évolutif naturel et écologique", souligne le co-auteur Piperno.


Ce rapport dresse un tableau très différent du passé. 

Cristal McMichael du Florida Institute of Technology, premier auteur du papier,a recueilli 247 échantillons de sol à partir de 55 sites à travers le Pérou et l'Amazonie brésilienne, y compris dans les forêts inter fluviales peu étudiées et éloignées des grands cours d'eau. Un déficit en charbon de bois dans les échantillons suggère que les feux, presque toujours causés par les hommes dans les zones tropicales humides, étaient peu nombreux et de faible intensité et n'ont pas causé de dommages structurels aux forêts.

Des fragments de silice laissés par la végétation qui se désintègre, appelées phytolithes, indiquent que les espèces cultivées et les plantes typiques de la présence humaine étaient rares.
Les données phytolithiques n'indiquent pas de formes de gestion intensive des forêts comme les bosquets de palmiers.

La déforestation de l'Amazonie brésilienne était au pus bas en 2011 et a chuté de près de 80 pour cent depuis 2004.
Les écologistes craignent que les modifications apportées au code forestier du pays, qui décide de la taille des forêts que les propriétaires terriens doivent maintenir, n'inverse les progrès accomplis dans la réduction de la déforestation. Mais les conséquences mondiales d'une telle politique demeurent flous.
"Les planificateurs peuvent supposer que les forêts amazoniennes ont bien résisté face à la lourde modification par l'homme préhistorique", a déclaré Piperno, "ces points de vue basés sur peu de données empiriques gagnent du terrain dans les cercles savants et les médias populaires. Espérons que nos données aideront à placer ces questions dans un contexte empirique plus rigoureux." 

Source:

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3.22.2012

Quand la déforestation dévoile des géoglyphes en Amazonie...

Merci à Pierre qui m'a fait passé l'info...

Après des découvertes archéologiques stupéfiantes dans la région ces dernières années, des travaux de terrassement sur le terrain de M. Araújo, éleveur de 62 ans, ainsi que sur des centaines d'autres dans les environs, dévoilent des structures très anciennes; elles pourraient bouleverser la compréhension conventionnelle de la plus grande forêt tropicale humide au monde.

Des géoglyphes, dessins géométriques gravés dans le sol, sont devenus particulièrement bien visibles avec la déforestation de l' Amazonie.


La déforestation qui a dépouillé l'Amazone depuis les années 1970 a ainsi exposé un secret longtemps caché sous l'épaisse forêt: des formes géométriques parfaitement conçues couvrant des centaines de mètres de diamètre.


Un Nasca brésilien ?

Alceu Ranzi, un savant brésilien qui a aidé à découvrir ces carrés, octogones, cercles, rectangles et autres ovales qui composent ces sculptures terrestres, a déclaré que ces géoglyphes, révélés par le déboisement, sont aussi importants que les célèbres lignes de Nazca dans le sud du Pérou: "Ce qui m'a impressionné le plus au sujet de ces géoglyphes était leur précision géométrique, et la façon dont on les a fait émerger de la forêt".
M. Ranzi, paléontologue, avait découvert les géoglyphes dans les années 1970 et, des années plus tard, a fait des relevés par avion.

Pour certains spécialistes de l'histoire humaine en Amazonie, les géoglyphes de l'Etat brésilien d'Acre, ainsi que d'autres sites archéologiques, suggèrent que les forêts de l'Amazonie occidentale, auparavant considérées comme inhabitables pour des sociétés sophistiquées, en partie à cause de la qualité de leurs sols, n'étaient pas aussi "vierges" que le prétendraient certains écologistes.

Il se pourrait bien, en effet, que ces parties de l'Amazonie aient été l'habitat, pendant des siècles, de grandes populations vivant dans des dizaines de villes reliées par des réseaux routiers, explique l'écrivain américain Charles C. Mann (auteur de "1491," un livre révolutionnaire sur le continent américain avant l'arrivée de Christophe Colomb). D'après lui, des parties de l'Amazonie étant "beaucoup plus peuplée qu'on ne le pensait,"et "ces gens ont volontairement modifié leur environnement de façon durable."


Quand il y avait de vastes plaines en Amazonie...

Avec de longues étendues d'habitations humaines, les forêts colossales d'Amérique du Sud ont pu avoir une superficie beaucoup plus restreinte à certains moments, avec de grandes zones vides ressemblant à la savane. Ces révélations sont délicates dans un contexte politique chargé de débattre du déboisement de certaines parties des forêts.

Les scientifiques eux-mêmes s'opposent à un brûlage en masse des forêts, même si les recherches donnent à penser que l'Amazonie fut l'objet d'agriculture intensive par le passé.

D'après William Woods, géographe à l'Université du Kansas, qui fait partie d'une équipe étudiant les géoglyphes d'Acre, "Si l'on veut recréer l'Amazonie précolombienne, la plupart des forêts doivent être enlevées et remplacées par des habitats et des cultures intensives. Je sais que cela passera mal auprès des fervents écologistes...mais que peut-on dire d'autre ?".

Bien que les chercheurs reconstituent l'histoire écologique de l'Amazonie, le mystère entoure encore aujourd'hui les origines des géoglyphes et des personnes qui les ont faites. Jusqu'à présent, 290 de ces formes ont été trouvées dans l'état d'Acre. Il y en aussi environ 70 en Bolivie et 30 dans les Etats brésiliens d'Amazonas et de Rondônia.

Artéfact précolombien découvert près d'un géoglyphe dans l'état d'Acre.


Mais peu d'attention scientifique avait été accordée à ses structures jusqu'à ce que M. Ranzi les étudie dans les années 1990, puis que les chercheurs brésiliens, finlandais et américains n'aient commencé à trouver de plus en plus de géoglyphes à l'aide de l'imagerie satellitaire à haute résolution et de petits avions survolant l'Amazonie.


Des structures qui auraient une importance religieuse.

Denise Schaan, archéologue à l'Université fédérale du Pará au Brésil et qui dirige actuellement la recherche sur les géoglyphes, a procédé à des tests au radiocarbone; ainsi, leurs constructions remontent de 1000 à 2000 ans, et certains pourraient avoir été reconstruits à plusieurs reprises au cours de cette période.

Les chercheurs, en s'interrogeant sur la profondeur de 6 mètres de quelques-unes des tranchées, ont d'abord pensé que ce structures étaient utilisées pour se défendre contre des attaques. Mais la théorie a été abandonnée face au manque de signes de peuplement humain à l'intérieur et autour des géoglyphes: pas de vestiges de pieux d'habitations ou de déchets, pas de modification des sols pour l'agriculture...
Les chercheurs pensent aujourd'hui que ces géoglyphes avaient une importance cérémonielle, semblable, peut-être, aux cathédrales médiévales en Europe. Ce rôle spirituel, a déclaré William Balée, anthropologue à l'Université Tulane, pouvait impliquer "la géométrie et le gigantisme."

En attendant, ces géoglyphes, situés à la croisée des chemins entre les cultures andines et amazoniennes, restent encore une énigme.
 Ils ont peu à voir avec les autres colonies pré-colombiennes découvertes ailleurs en Amazonie. De grandes lacunes persistent également en ce qui concerne les peuples autochtones de cette partie de l'Amazonie, après que des milliers d'entre eux aient été réduits en esclavage, tués ou forcés à quitter leurs terres pendant le boom du caoutchouc qui a commencé à la fin du 19e siècle.
 
Pour les scientifiques et les chercheurs du Brésil, rapporte Mme Schaan, ces structures sont "l'une des découvertes les plus importantes de notre temps."
Malheureusement, le repeuplement de cette partie de l'Amazonie menace la survie des géoglyphes, après avoir été cachés pendant des siècles. Les forêts recouvrent encore une grande partie de l'état d'Acre, mais dans les zones défrichées où les géoglyphes sont trouvés, des chemins de terre en traversent déjà quelques-uns. Des gens vivent dans des cabanes en bois à l'intérieur des géoglyphes, et des poteaux électriques en parsèment d'autres.

Tiago Juruá, auteur d'un livre sur la protection des sites archéologiques, explique que "le défi consiste maintenant à faire de nouvelles découvertes dans les forêts qui sont encore en place, avec l'espoir qu'elles ne risquent pas la destruction."

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