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12.20.2019

143 nouveaux géoglyphes découverts sur la Nazca Pampa et ses environs

Une équipe de recherche dirigée par le professeur Masato Sakai, à l'Université de Yamagata au Japon, a découvert 143 nouveaux géoglyphes. Ils représentent des personnes, des animaux et d'autres êtres, sur la Nazca Pampa et ses environs au Pérou.

143 nouveaux géoglyphes découverts sur la Nazca Pampa et ses environs
Le géoglyphe découvert à l'aide d'IBM Watson Machine Learning Community Edition

Situés principalement à l'ouest de la Nazca Pampa, ces nouveaux géoglyphes ont été identifiés grâce à des travaux de terrain et à l'analyse de données 3D en haute résolution. On pense que les géoglyphes biomorphiques remontent à au moins 100 avant JC jusqu'à 300 après JC.

De plus, dans une étude de faisabilité réalisée de 2018 à 2019 en collaboration avec IBM Japon, l'université a découvert un nouveau géoglyphe en développant un modèle d'Intelligence Artificielle sur le serveur d'IA IBM Power System AC922 configuré avec la plateforme d'apprentissage en profondeur IBM Watson Machine Learning Community Edition (anciennement connu sous le nom d'IBM PowerAI).

Cette étude a ainsi exploré la faisabilité du potentiel de l'intelligence artificielle pour découvrir de nouvelles lignes et a introduit la capacité de traiter de grands volumes de données avec l'IA, y compris des photos aériennes haute résolution, à des vitesses élevées. Cela représente ainsi le premier glyphe de Nazca découvert par une intelligence artificielle.

Le professeur Sakai et d'autres chercheurs de l'Université de Yamagata sont engagés depuis 2004 dans des initiatives pour étudier les lignes de Nazca, site du patrimoine mondial de l'UNESCO. En plus d'identifier avec succès de nombreux géoglyphes, le professeur Sakai et d'autres ont mené des activités pour préserver ce site patrimonial. Voir à ce sujet les anciens articles: "Nouveau regard sur les mystérieuses lignes de Nazca au Pérou" et "Un nouveau géoglyphe découvert dans le désert de Nasca"


Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour étudier la distribution de ces géoglyphes. En outre, l'expansion des zones urbaines a endommagé les lignes, attirant l'attention sur la protection des géoglyphes de Nazca.

S'appuyant sur les fondements de la première étude de faisabilité collaborative avec IBM Japon, l'Université de Yamagata a récemment conclu un accord académique pour collaborer avec IBM Research et exploiter les initiatives étendues d'IBM pour analyser et exploiter de grands ensembles de données complexes, tels que la télédétection et des données géographiques, avec l'IA.

À l'avenir, les chercheurs enrichiront leur compréhension de la distribution des géoglyphes en utilisant IBM PAIRS Geoscope (IBM PAIRS), une plateforme d'IA du Centre de recherche IBM Thomas J. Watson pour analyser les données spatio-temporelles 3D rapidement et efficacement. De plus, les chercheurs veulent produire une carte de localisation basée sur les résultats du travail sur le terrain.

Cette technologie et ces efforts devraient promouvoir la compréhension de toutes les lignes de Nazca dans leur ensemble et accélérer la recherche et la sensibilisation aux activités de protection de ce site du patrimoine mondial.

Merci à Frédéric pour l'info !

Source:

Voici quelques géoglyphes par paire (avant et après traitement d'image):


 Géoglyphes de type A créé probablement au début de la période Nazca (environ 100 à 300 après JC). Oiseau ?


 Géoglyphe de type B (probablement créé au cours de la période initiale de Nazca (environ 100 avant JC à 100 après JC). Humanoïde


 Serpent à deux têtes et humanoîdes


 Poisson


9.09.2019

Nouveau regard sur les mystérieuses lignes de Nazca au Pérou

Une approche scientifique a été utilisée pour ré-identifier les énormes oiseaux gravés dans les plaines désertiques du sud du Pérou il y a environ 2 000 ans. L'article a été publié dans le Journal of Archaeological Science: Reports.

Les lignes et géoglyphes de Nazca et de Palpa sont situés à quelques 400 kilomètres au sud de Lima au Pérou et constituent un site du Patrimoine Mondial couvrant une superficie d'environ 450 kilomètres carrés.

L'analyse ornithologique de l'équipe a reclassé un colibri précédemment identifié en ermite.. Photo Masaki Eda.

Ils ont été gravés dans le sol entre 400 avant l'ère commune et 1000 de notre ère par un peuple pré-incas. Il y a des lignes, des dessins géométriques, des dessins de plantes et d'animaux. La plupart de ces gravures sont si grandes qu'on ne les perçoit correctement qu'à partir de photographies aériennes.


Identifier ce que représentent les dessins de Nazca est une première étape essentielle vers la découverte de la raison pour laquelle ils ont été dessinés.


Masaki Eda de l'Hokkaido Université Museum, Takeshi Yamasaki de l'Institut Yamashina pour l'Ornithologie, and Masato Sakai de Yamagata University ont appliqué une approche ornithologique pour identifier les 16 géoglyphes d'oiseaux parmi les plus de 2000 dessins présents dans la région.

"Jusqu'à présent, les oiseaux représentés dans ces dessins ont été identifiés sur la base d'impressions générales ou de quelques traits morphologiques présents dans chaque tracé. Nous avons donc noté précisément les formes et les tailles relatives des becs, têtes, cous, corps, ailes, queues et pieds des oiseaux et les avons comparés à ceux des oiseaux modernes au Pérou," explique Eda.

À la suite de cette approche, ils ont reclassé un colibri précédemment identifié (géoglyphe N° PV68A-CF1) en ermite. Le Guano (géoglyphe N° PV68A-GF3) ainsi qu'un oiseau non identifié jusqu'à ce jour (géoglyphe N° PV68-GF1) seraient quant à eux des représentations de pélican.

En raison de son bec long et mince, de ses pattes courtes, de trois doigts dirigés dans la même direction et de sa longue queue avec une section centrale allongée, le colibri précédemment identifié (Geoglyphe n ° PV68A-CF1) est reclassé en ermite. Au Pérou, les queues longues et pointues ne sont présentes que chez les ermites, tandis que les queues des colibris typiques sont fourchues ou en éventail. Dessin: Eda M., Yamasaki T., Sakai M. Journal of Archaeological Science: Reports. June 20, 2019.

D'autres tracés d'oiseaux dont ont pensait que c'était des condors ou des flamants rose n'ont pas les caractéristiques essentielles pour de telles identifications, mais sont trop incompatibles avec les oiseaux péruviens modernes pour justifier une nouvelle classification.

Bien que les oiseaux identifiés existent au Pérou, on les retrouve dans d'autres parties du pays et non dans la région où les dessins ont été faits. Ainsi, l'ermite se trouve dans les forêts des versants orientaux des Andes et dans le nord près de l’Équateur. Les pélicans vivent le long de la côte.

"Le peuple Nazca qui a tracé ces images peut avoir observé des pélicans lors de leur recherche de nourriture sur la côte. Nos découvertes montrent qu'ils ont dessiné des oiseaux exotiques, et non locaux, et cela pourrait être un indice quant à la raison pour laquelle ils les ont dessinés," ajoute Eda.

Selon les chercheurs, de nouvelles comparaisons avec des oiseaux dessinés à peu près au même moment sur de la poterie et avec des restes d’oiseaux extraits des ruines de Nazca pourraient aider à identifier davantage d’oiseaux représentés dans les géoglyphes.

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6.06.2018

De nouvelles lignes de Nazca découvertes au Pérou


Certains des lignes découvertes remontent à la culture Nazca, cependant, plusieurs anciennes lignes et géoglyphes remonteraient entre 500 et 200 avant l'ère commune fournissant un aperçu crucial sur la culture Paracas et Topara.

De nouvelles lignes de Nazca découvertes au Pérou
La plupart des lignes de Nazca nouvellement découvertes sont trop faibles pour être visibles à l’œil nu, elles le deviennent lorsqu'elles sont capturées à basse altitude par un drone.

Alors que la culture Paracas s'est développée dans cette région entre 1200 et 100 avant l'ère commune, la culture Topara aurait envahi les lieux depuis le nord en 150 avant notre ère.

Ces deux cultures ont coexisté pendant une ou plusieurs générations, à la fois sur la péninsule de Paracas et dans la vallée voisine d'Ica. Leurs interactions ont joué un rôle clé dans le développement de la culture Nazca et les traditions céramiques et textiles.

D'après le ministre péruvien de la culture, l'archéologue Johny Isla, restaurateur en chef et protecteur des lignes de Nazca: "cela signifie que c'est une tradition de pus de mille ans qui précède les célèbres géoglyphes de la culture Nazca, ce qui ouvre la porte à de nouvelles hypothèses sur leur fonction et signification".


"Citoyenne scientifique" bénévole de l'initiative GlobalXplorer, fondée par la gagnante du prix TED 2016, et archéologue spatiale, Sarah Parcak avait tout d'abord signalé des sites de pillage potentiels dans la région et partagé les données avec des archéologues péruviens. Elle avait en 2011, découvert 17 pyramides grâces aux images satellites infrarouges.



Une équipe au sol péruvienne a examiné les sites ciblés avec le soutien du Sustainable Preservation Initiative et financé pour les analyses photographiques aériennes et de drones par le National Geographic Society.

L'étude des drones a ainsi révélé de nombreuses nouvelles lignes et nouveaux géoglyphes qui se réduisaient à de faibles dépressions dans le sol.


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11.27.2017

Un nouveau géoglyphe découvert dans le désert de Nazca au Pérou

Un "dessin" géant d'une orque a été découvert sur le site des célèbres géoglyphes de Nazca. Cela pourrait être la plus ancienne image enregistrée à ce jour sur le site.

En 2013, des scientifiques ont découvert ce qu'ils pensaient être une énorme représentation d'une créature marine à environ 400 kilomètres de Lima.

Le géoglyphe de l'orque dans le sud du Pérou. Photo  Institut Archéologique Allemand 

Des chercheurs de la Commission pour l'Archéologie des Cultures Non-Européennes (KAAK) de l'Institut Archéologique Allemand ont collaboré sur le projet avec d'autres partenaires, dont des membres de l'Institut Andin des Etudes Archéologiques (INDEA).

Après quatre années d'analyses, de travail de restauration et de débat, ils ont confirmé que c'était une orque. "Peut-être que c'est le plus ancien géoglyphe de la période Nasca" rapporte Markus Reindel, archéologue du KAAK, et directeur du projet Nasca Palpa.


Le géoglyphe fait environ 60 mètres de long.


Il y en a environ 1500 autres dans la région, dont la plupart remontent entre 200 et 600 après JC. En plus d'être probablement le plus ancien, l'orque soulève plusieurs questions, dont celle-ci: "pourquoi un mammifère marin a été dessiné au milieu du désert péruvien ?".

Le géoglyphe comprend aussi de mystérieux symboles et une "tête trophée"; pour les archéologues, cela indique que l'image avait une fonction religieuse.

Des parties de l'image ont été faites en relief négatif, ce qui signifie que des zones de sol exposées  forment les lignes réelles au lieu d'utiliser des piles de pierres. Ce style est plus représentatif des anciens géoglyphes Nazca.

Mais d'autres parties ont une forme en relief positif, ce qui est plutôt du type Paracas, une culture distincte et plus ancienne.

Les tests de sol du géoglyphe de l'orque donnent une date potentielle jusqu'à 200 avant JC. Il est donc concevable qu'il ait été conçu non seulement par les Nazca, mais aussi par les Paracas, qui ont créé des géoglyphes dans ce style entre 800 et 200 avant JC.

Les lignes de Nazca ont été redécouvertes il y a à peu près cent ans dans un désert du sud du Pérou. Les plus grands font plus de 300m de long. Leur but est toujours un mystère.

Certains archéologues pensent qu'ils avaient une fonction religieuse (leur taille colossale serait ainsi visible des déités depuis le ciel), d'autres se demandent s'ils n'étaient pas des outils à des fins astronomiques. Ainsi, la géographe Maria Reiche, qui avait passé sa vie à étudier les lignes de Nazca, pensait que ces dessins représentaient des constellations.


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5.04.2016

Les lignes de Nasca observées par le radar aéroporté de la NASA

D'après la NASA, "UAVSAR est un avion radar utilisé pour l'étude des tremblements de terre, des volcans, de la végétation, de l'hydrologie, de la glace et autres caractéristiques terrestres".

L'instrument est actuellement embarqué sur un C-20A de la NASA. En survolant plusieurs fois la même zone, l'UAVSAR* permet de voir comment elle évolue. Le pilote automatique de précision contrôle l'avion afin qu'il suive le même chemin à 10m près. A l'aide de la technique de l'interférométrie radar, deux images UAVSAR de la même zone permettent de montrer les changements.

D'après Bruce Chapman du Jet Propulsion Laboratory de la NASA: "l'UAVSAR est idéalement adapté pour observer le site de Nazca car la région n'a pratiquement pas de végétation ni de précipitation quelques soient les années, ce qui signifie que les perturbations naturelles sont minimes".

Les données collectées par l'UAVSAR au Pérou aideront les autorités à remplir pour la première fois le catalogue de ces dessins millénaires tracés sur le sol dans et autour du site de Nasca. Cela leur donnera aussi un nouvel outil pour protéger ces constructions fragiles à la fois des négligences humaines et des perturbations naturelles.


L'image tout en haut montre une portion d'une grande mesa (plateau ou grande butte à sommet plat et aux versants abrupts) dans une image Google earth. Des ravines entourent la mesa ou le peuple Nasca a créé des lignes de plusieurs kilomètres de long, d'énormes polygones, et des représentations animales, simplement en déplaçant les pierres.

Une forme appelée le Colibri est faiblement visible au-dessus et à gauche de la ligne blanche donnant l'échelle, son long bec termine en-dessous d'une route qui traverse en diagonale du coin droit de l'image vers le centre.

Dans l'image radar synthétique du même site (image en-dessous), les zones de perturbations apparaissent en plus sombres. On peut ainsi voir de grandes zones de perturbation autour du Colibri ainsi qu'un chemin allant vers le bas du ravin directement au-dessus du glyphe. 

Cette étude a été publiée dans le journal Conservation and Management of Archaeological Sites.

*UAVSAR: Uninhabited Aerial Vehicle Synthetic Aperture Radar

Relecture par Marion Juglin
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5.01.2016

Un nouveau géoglyphe découvert dans le désert de Nasca


Un nouveau géoglyphe a été découvert à Pampa de Majuelos dans le désert de Nazca par les archéologues Masato Sakai et Jorge Olano de l'université de Yamagata.


Géoglyphe de l'animal sortant la langue

 Dessin en ligne du géoglyphe

 Reconstruction hypothétique


Géoglyphe d'un animal sortant la langue.

Ce géoglyphe d'un animal a été découvert en 2016 au cours de la 8ème saison de recherche dans la pampa de Nasca, dans le département d'Ica. Il mesure 30m de long et est situé dans la région centrale de la pampa de Nasca près du ravin Majuelos.

L'animal dépeint porte plusieurs marques sur le corps et a de nombreuses jambes et doit donc représenter une créature imaginaire et/ou mythique.


Positions chronologiques du géoglyphe.

Ce géoglyphe a été créé en enlevant de la surface les pierres plus sombres afin d'exposer le sol blanchâtre sous-jacent, et en empilant les pierres enlevées de manière à façonner l'image de l'animal comme un relief.
C'est une technique typique de la période du Paracas Tardif (400-200 avant JC)


Géoglyphes et chemin de pèlerinage

Dans le voisinage de ce géoglyphe, un autre avait été découvert en 2011. Il représentait deux personnages anthropomorphes et a été interprété comme une "scène de décapitation". Il a été créé avec la même technique que le géoglyphe qui vient d'être découvert.

Étant donné que ces deux géoglyphes sont situés sur des pentes, ils pouvaient facilement être vu depuis le sol. Entre ces deux dessins, un ancien chemin menant au centre cérémoniel de Cahuachi a été retrouvé. Les scientifiques supposent donc que ces géoglyphes ont un lien avec le pèlerinage vers Cahuachi.

Merci à Ghislain pour l'info !




Source:



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8.04.2014

Vents et tempêtes révèlent de nouveaux géoglyphes à Nazca

Des vents violents ainsi que des tempêtes de sable au Pérou ont révélé des géoglyphes inconnus parmi les anciennes Lignes de Nazca.

Eduardo Herrán Gómez de la Torre, pilote et chercheur, a découvert les nouvelles formes alors qu'il survolait le désert.

Ces figures apparaissent dans le secteur de Changuillo. Une ligne en zigzag, des camélidés, un oiseau et d'autres lignes sont observées.

Il pense que l'un des géoglyphes représente un serpent de 60 mètres de long et 4 mètres de large, près du célèbre "colibri".

Un oiseau, des camélidés (peut-être des lamas) et une ligne en zigzag figurent aussi parmi ces découvertes gravées dans le sol sur les collines de la Vallée El Ingenio et de Pampas de Jumana.

Les archéologues sont en train d'essayer de confirmer si ces lignes correspondent à la culture Paracas dans la région d'Ica du Pérou. La civilisation Paracas a vécu entre 800 et 100 avant JC et influença la civilisation Nazca à travers ses textiles complexes, ses céramiques et ses gégoglyphes...

Selon Ruben Garcia Sota, directeur de l'Ica’s archaeological authority, ces découvertes sont "une précieuse contribution à notre connaissance des anciens Nazca".

Pour l'archéologue Orefici Giuseppe Pecci, ces géoglyphes confirment la relation étroite entre les anciennes œuvres d'art et l'eau (voir à ce sujet l'article: Theorie: les lignes de nazca... une carte des sources souterraines ?).

Les Lignes de Nazca couvrent environ 450 Km² et ont été gravées dans le sol sur plus de 1000 ans, entre 500 avant JC et 500 après JC.

L'UNESCO,  qui a classé ce site au patrimoine mondial en 1994, décrit les Lignes de Nazca comme "une réalisation artistique unique et magnifique qui est inégalée dans ses dimensions et sa diversité partout dans le monde préhistorique"

 Leur qualité, leur taille et continuité sont une des grandes énigmes de l'archéologie et l'on se demande si elles n'étaient pas utilisées pour des rituels astronomiques.

 Des animaux, des oiseaux, des insectes, des plantes et des êtres imaginaires sont dépeints ainsi que des lignes et de formes géométriques de plusieurs kilomètres de long.

 La plus grande créature est un pélican de 280 mètres de long. La plus étrange est un être avec deux mains dont une avec quatre doigts.

Des objets du quotidien comme des métiers à tisser, sont aussi visibles.
 
Source:

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12.13.2012

Lignes de Nazca: un géoglyphe en forme de labyrinthe


Les célèbres lignes de Nazca, gravées sur le plateau désertique de Nazca au Pérou représentent une énigme depuis environ 1500 ans.
D'après les chercheurs, au moins l'un des géoglyphes aurait la forme d'un labyrinthe.





















 Vue aérienne montrant une partie de ce que les chercheurs considèrent comme un labyrinthe. Cela inclu une voie en spirale (dans le cadre rouge)... Photo © Clive Ruggles

Clive Ruggles, archéoastronome à l'Université de Leicester en Angleterre, a découvert le labyrinthe en le parcourant lui-même à pied. Il s'agit d'une seule voie partant, et revenant, vers un monticule de terre, avec une série de méandres sur 4,4 km de long.

Depuis le sol, seule une petite partie du labyrinthe est visible, même en déambulant à travers celui-ci.
D'après une vue aérienne, il est difficile de reconnaître l'ensemble des lignes du paysage comme un seul ensemble.


Un labyrinthe minutieusement planifié.

Ruggles et l'archéologue Nicholas Saunders de l'Université de Bristol en Angleterre, ont décrit et cartographié ce qu'ils considèrent être un labyrinthe soigneusement planifié par l'ancienne culture Nazca (parfois orthographiée Nasca).

La civilisation Nazca a prospéré dans le sud de la côte du Pérou, il y a environ 2.100 à 1.300 ans.

Selon Ruggles "Ce labyrinthe était destiné à être parcouru et non pas vu. L'élément de surprise devait être essentiel à l'expérience de la marche du labyrinthe Nazca."
Ceux qui parcouraient le chemin désertique ont rencontré 15 angles vifs qui les menaient sur des sentiers les éloignant et les rapprochant d'une grande colline.

Les marcheurs suivaient alors une courbe, négociaient encore deux tours de plus avant d'entrer dans un passage en spirale. Il devait probablement falloir environ une heure pour parcourir la totalité du géoglyphe.

Les gens devaient marcher seuls ou en file indienne le long de l'étroite voie de terre, d'après Ruggles.
Les dommages minimum aux rochers bordant la voie indiquent que les marcheurs du labyrinthe avançaient avec précaution.

Ruggles et Saunders ont reconstruit plusieurs petites sections du chemin qui avaient été emportées par les pluies.

Le travail de terrain, de 2007 à 2011, a permis de dresser une carte de l'ensemble du labyrinthe. Cependant, il n'y a aucun moyen de savoir comment le labyrinthe a été utilisé.


Les lignes de Nazca et dessins d'animaux recouvrent 1.036 kilomètres carrés de sol dans le désert.

De nombreuses théories tentent d'apporter une explication: ils pourraient être des représentations de constellations, des sites rituels destinés à recueillir la pluie des dieux, des cartes de sources souterraines et, plus notoirement, des pistes d'atterrissage pour les vaisseaux spatiaux de visiteurs d'un autre monde.

En 2000, Anthony Aveni, archéoastronome à l'université Colgate, à Hamilton, État de New York, avait suggéré que certaines lignes de Nazca formaient des labyrinthes. Il juge crédible l'estimation de Ruggles et Saunders selon laquelle des labyrinthes de Nazca ont été faits pour être parcourus tout en restant la plupart du temps non visibles.

Bien que des poteries brisées se trouvent souvent à proximité des lignes de Nazca, cela n'est pas le cas pour ce labyrinthe ou sur la colline voisine.

Ruggles espère fouiller la butte afin de déterminer si c'est une formation naturelle ou une création de la civilisation Nazca.


Source:

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9.07.2010

Theorie: les lignes de Nazca... une carte des sources souterraines ?

MAJ 19/05/17
Un chercheur américain, David Johnson, a avancé la théorie selon laquelle les lignes de Nazca pourraient être liées à l'eau.


Il pense que les lignes seraient une carte géante des sources d'eau souterraine.


Les lignes de Nazca sont situées dans le désert péruvien au sud de Lima.
L'assortiment des lignes parfaitement droites, se trouve dans une zone de 60 kilomètres de long et près de 2 kilomètres de large.


La plaine de Nazca est l'un des endroits les plus secs de la planète, recevant moins de 3 centimètres de pluie par an. 
Ainsi, lorsque Johnson a commencé ses recherches en 1995, il a pris conscience de la rareté de l'eau dans la région et l'effet que cela avait sur la production agricole et la qualité de vie.

En cherchant des sources d'eau, il a remarqué que d'anciens aqueducs, appelé puquios, semblaient être en relation avec certaines des lignes.


L'expert explique qu'un pourcentage élevé de l'eau potable provenant de la chaîne de montagne se déplace par infiltration et que la population pré-hispanique connaissait parfaitement la cartographie de l'eau.



Il suppose que les lignes comme celles de Nazca seraient "une langue pour communiquer lorsque des puits souterrains et des aqueducs sont localisés".

Johnson a donné un sens à chaque personnage: les trapèzes pointent toujours vers un puits. Les cercles sont tracés sur le lieu  d'une fontaine, de même pour les figures complexes. Par exemple, le colibri pointe sur un puits géant avec son bec.

Les travaux de terrain, qui ont lieu tout le long des 1.700 km de côte péruvienne et chilienne, comprenant les plus anciennes civilisations telles que Caral et Arica, supportent la théorie selon laquelle la "façon de communiquer par le tracé" ("way to communicate") serait une pratique courante dans toutes les cultures pré-hispaniques.


Les lignes de Nazca, qui ont fait l'objet d'un débat de plus de 70 ans, sont composées de formes géométriques géantes (triangles, trapèzes, lignes parallèles) et biomorphes (oiseaux, plantes et mammifères); elles sont gravées à la surface du désert au sud Pérou, en particulier dans le bassin du Rio Grande de Nasca.


Johnson a fait des recherches sur ces dessins au sol depuis les années 1990, publiant plusieurs livres sur sa théorie, dont "The Relationship Between the Lines of Nasca and Water Resources,” 1997, “The water lines of Nasca,” 1998, “The Correlation Between the Lines of Nasca and Subterranean Water Resources,” 1999.


En 2002, avec Donald Proulx et Stephen Mabee, il écrit «La corrélation entre les géoglyphes et les ressources hydriques souterraines dans le drainage du Río Grande de Nazca." (“The Correlation Between Geoglyphs and Subterranean Water Resources in the Río Grande de Nazca Drainage.”).


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1.30.2009

Nazca: nouvelle hypothèse sur les têtes-trophées

MAJ 23/02/17
Nazca: nouvelle hypothèse sur les têtes-trophées
Les raisons pour lesquelles l'ancien peuple d'Amérique du Sud, à l'origine des célèbres lignes de Nazca, a également recueilli des têtes humaines comme trophées a longtemps intrigué les chercheurs; l'on pensait qu'elles pouvaient être utilisées dans des rites de fécondité, prélevées sur les ennemis au combat ou encore associées à la vénération d'ancêtres.

Une étude récente des spécimens du Chicago's Field Museum jette une lumière nouvelle sur la question: en effet, il a été constaté que les têtes provenaient de personnes ayant vécu au même endroit et ayant fait partie de la même culture que ceux qui les collectionnaient. Ces gens vivaient il y a 1500 à 2000 ans.
Les archéologues ont pu déterminer que les têtes étaient des trophées parce que des trous ont été faits sur les crânes afin de pouvoir les suspendre à des des cordes tressées.

Au cours des 100 dernières années, un débat a fait rage quant à leur signification.

Les têtes de la collection du Chicago's Field Museum ont été recueillies à Nazca, au sud de la côte péruvienne, il y a 80 ans par l'anthropologue américain Alfred Louis Kroeber (1876-1960). Il a également recueilli des restes de certaines personnes enterrées normalement. Dans certains cas, ces têtes-trophées étaient enterrées avec leur collectionneur. D'après Ryan Williams, un conservateur du musée, grâce au climat très aride de Nazca, les spécimens que Kroeber a recueilli étaient en très bon état de conservation.

Les corps ont été momifiés naturellement et certaines têtes-trophées ont encore leurs cheveux ainsi que les cordes attachées au crâne. Le musée possède également plusieurs exemples de poterie Nazca illustré avec des têtes-trophées. "Les illustrations de certains pots représentent des guerriers et des têtes-trophée", a déclaré Williams. "Mais il y a aussi des scènes qui relie ces têtes-trophées à des rites de fertilité agricole."

Les chercheurs ont supposé que si ces têtes étaient des butins de guerre, elles auraient probablement provenu de personnes vivant quelque part au-delà de la zone de Nazca. Afin de tester cette hypothèse, les scientifiques ont pris des échantillons de l'émail des dents de 16 têtes-trophées du musée et de 13 corps momifiés enterrés dans la région de Nazca.

Les résultats montrent clairement que ces têtes appartenaient à des individus provenant du même endroit que ceux qui portaient leur tête.


"Déterminer pourquoi le peuple Nazca collectait des têtes-trophée Nazca est important pour la compréhension dans la façon dont la civilisation a progressé en Amérique du Sud", a déclaré Williams. "La grande majorité des crânes proviennent de la même population que les gens avec qui ils ont été enterrés. Cela pouvait être des trophées de guerre; les guerres pouvaient être inter-communautaires ou alors rituelles."


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7.08.2007

La découverte de récents squelettes sans tête permet une meilleure compréhension des anciens rites andins


MAJ 11/07/16
Les images de tête sans corps sont très répandues dans l'art Nazca, un culture située sur la côte méridionale du Pérou de l'an 1 à l'an 750 après JC.

Mais, explique Christina A. Conlee de l'université de l'état du Texas (Texas state University), en dépit de cette particularité et d'un grand nombre de têtes découvertes dans le cercle archéologique de la région, seulement huit corps sans tête ont été mis au jour avec signe de décapitation.

L'analyse qu'elle a fait d'un corps sans tête récemment déterré sur l'emplacement de La Tiza fournit de nouvelles données importantes sur la décapitation dans la culture Nazca et sur leur conception de la mort et de la régénération.
Ainsi les troisième vertèbres du squelette de La Tiza porte des marques de coupure, aux bords arrondis, et aucune évidence de rupture, indiquant une décapitation post-mortem.

Une fiole en céramique décorée d'une image représentant une tête a été placée à côté du corps.


Pour Conlee « Les batailles rituelles ont lieu souvent juste avant le labourage pour la plantation de la pomme de terre, les arbres et fruits non mûrs font partis de ces rituels, dans lesquels la perte du sang est nécessaire pour nourrir la terre afin de donner une bonne récolte »
Ainsi faire couler du sang est une fonction importante de ces rituels qui expliquerait comme conséquence les décapitations.


Sources:

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