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11.25.2023

Des ancres archaïques en pierre trouvées au large de Syracuse

Au cours d'une opération conjointe de la Surintendance maritime de la région sicilienne et de l'unité de plongée de la Guardia di Finanza à Messine, deux ancres en pierre de la période archaïque grecque (800-480 avant JC) ont été découvertes sur le fond marin au large de Syracuse, en Sicile.

Des ancres archaïques en pierre trouvées au large de Syracuse 
Photo: Soprintendenza del Mare / Regione Siciliana


L'opération de vérification et d'enquête a été déclenchée par un rapport d'un citoyen qui a informé les autorités compétentes de la présence de deux ancres en pierre sur le fond marin de Syracuse.

Au cours des recherches, les deux ancres lithiques de la période archaïque (probablement la fin de l'âge du fer) ont été identifiées à une profondeur de 15 mètres et documentées par une étude photogrammétrique tridimensionnelle.

Les deux découvertes archéologiques étaient situées à proximité l’une de l’autre sur un fond marin rocheux mêlé de prairies de posidonies. La première était une ancre de forme ovoïde (gravité avec trou distal), et l'autre était une ancre lithique à trois trous (gravité et douille) mesurant environ 70 centimètres. 

Les deux artéfacts seront récupérés dans les prochains jours, pour être ensuite exposés dans un musée local.

"Ce type d'intervention", a déclaré Francesco Paolo Scarpinato, conseiller régional pour le patrimoine culturel et l'identité sicilienne, "confirme l'importance de la collaboration entre les organismes publics et les forces de l'ordre dans la sauvegarde du patrimoine culturel. La collaboration de particuliers est également d’une grande valeur et, au fil des années, elle a conduit à l’identification de nombreux artefacts, dans le seul but commun de récupérer et de mettre en valeur notre patrimoine culturel."

Les plongeurs de la Surintendance Maritime et de l'Unité de Plongée de la Guardia di Finanza de Messine ont inspecté et documenté une vaste zone marine d'environ 250 mètres carrés pour confirmer la présence d'autres preuves archéologiques.

Source:

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8.04.2015

Rituels et sacrifices à bord des anciens bateaux en Méditerranée

Les anciens marins Méditerranéens réalisaient des cérémonies religieuses ainsi que des sacrifices à bord de leur bateau. C'est ce que laisse supposer des découvertes faites sur l'épave d'un bateau qui a coulé il y a 2000 ans.

De nombreuses amphores empilées au niveau de la proue. Photo: Sea Superintendency, Sicily


Avec l'aide d'un mini sous-marin pour eau profonde, les archéologues de la Sicilian Sea Superintendency et les plongeurs du Global Underwater Explorers (GUE) ont trouvé l'épave et sa cargaison d'amphores à 128m de profondeur dans les eaux siciliennes des iles Eoliennes.

Dans la zone de la proue, où une portion de la coque en bois est restée préservée, les archéologues ont trouvé un thymiaterion en terre cuite, ce type d'encensoir était utilisé dans l'Antiquité pour des cérémonies religieuses.

Le Thymiaterion, qui est un grand bol supporté par une colonne, avait une base embellie avec des vagues stylisées. Une inscription grecque de trois lettres (ETH) est aussi visible sur la base.

"L'objet confirme des récits historiques concernant des sacrifices et des rituels effectués en mer pour protéger les voyages" explique Sebastiano Tusa, Superintendant du Sea Office de Sicile.

La découverte la plus importante est le thymiaterion en terre cuite. L'objet a été trouvé parmi les amphores. Photo: Sea Superintendency, Sicily


Tusa et les plongeurs du GUE ont aussi trouvé de nombreuses amphores empilées sur le fond marin. Elles étaient utilisées comme conteneur d'expédition et renfermaient des produits commerciaux comme du miel, de l'huile d'olive, du vin et des sauces de poisson. Parmi ces amphores, les plongeurs ont trouvé des bols et des vases cylindriques.


Le brûleur d'encens reste la découverte la plus importante.

"Il y a seulement une poignée d'autres brûleurs d'encens qui viennent d'épaves dans le monde Méditerranéen" précise Aaron Brody, professeur agrégé de bible et archéologie et directeur du Musée Bade au Pacific School of Religion de Berkeley, Calif. Expert en religion maritime, il a expliqué que les rites religieux étaient menés lorsqu'un bateau quittait le port et lorsqu'il parvenait à bon port.

Mais les rituels étaient aussi effectués entre les deux, en cours de navigation, en passant certains repères, en période de détresse...

"Leur objectif était d’apaiser ou remercier les dieux qui contrôlaient les vents ou qui pouvaient aider à naviguer correctement, ou lorsque des caractéristiques naturelles de bonne augure étaient à portée de vue, comme des sommets ou des points de repère dédiés à des dieux" explique Brody.

En général, les rituels avaient lieu en des endroits sacrés à bord du navire, souvent la proue et/ou la poupe. Cela impliquait des sacrifices d'animaux, des prières, des offrandes, des libations ou des vœux. "La présence d'une brûleur d'encens à bord du bateau suggère des rites qui étaient faciles à exécuter à n'importe quel moment car l'encens est léger et transportable." ajoute Brody.

Cependant, le brûleur d'encens et les rituels qui y sont liés n'ont pas très bien fonctionné ici... Le bateau a coulé, probablement en chavirant sur son coté gauche.

"La position de la marchandise sur le fond marin indique que les amphores et objets, stockés à l'origine dans la zone de la proue, ont été renversés et éjectés du navire" dit Tusa.

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1.15.2015

De l'orichalque découvert dans une épave ?

Après le dernier article concernant l'épave d'un bateau phénicien datant de 2700 ans, cette fois cela concerne un bateau ayant coulé à peu près à la même période...

Des explorateurs sous-marins ont découvert des pièces de métal coulé non identifiées dans une épave vieille de 2600 ans

L'épave du bateau découverte au large des côtes de la Sicile.

L'archéologue italien Sebastiano Tusa a expliqué que les 39 lingots trouvés sur le fond marin sont uniques et qu'ils pourraient bien être de l'orichalque, le métal mythique.

L'épave est à 30 mètres de profondeur et à 300 mètres de la côte sicilienne.

Bien que l'orichalque n'est connu du monde moderne qu'à travers la littérature ancienne, les plongeurs pensent que leur récente découverte est le fameux métal décrit par Platon.

Les anciens Grecs pensaient que l'orichalque abondait dans la cité perdue (ou mythique) d'Atlantis. Les Romains connaissaient aussi ce métal et l'appelaient "cuivre d'or".

Les lingots découverts dans l'épave. Photo: Opinion Bolivia

 Afin de déterminer la composition des 39 lingots, l'équipe archéologique a analysé par fluorescence à rayons X les métaux coulés.  Il est apparu que les métaux étaient composés principalement de cuivre et de zinc avec de petites traces de fer, de nickel et de plomb.

La découverte de ces métaux implique la présence d'ateliers d'artisanat dans la ville côtière de Gela dans le sud de la Sicile. Gela a connu son apogée à l'époque de la colonisation grecque en 689 avant JC.

Le bateau qui a coulé il y a 2600 ans pourrait avoir transporté des biens vers l'île alors qu'il naviguait en pleine tempête.

Jusqu'à présent, la composition et origine de l'orichalque restent contestées. Certains experts le compare à l'ambre quand d'autres y voient une base de cuivre pour sa composition; cependant, la plupart d'entre eux pensent que cet alliage se rapproche plus de l'airain.

Le Dr Enrico Mattievich, professeur de physique à la retraite et spécialiste en minéralogie, estime plutôt que l'orichalque a été fabriqué par les anciens péruviens au cours de l'ère Chavin, car il ressemble à la composition d'alliages métalliques trouvés dans certains artéfacts Précolombiens.
De plus, les anciens habitants des Andes étaient connus pour leur savoir-faire dans le travail des métaux.

Mattievich a ajouté que les métaux découverts par Sebastiano Tusa et son équipe ne sont pas de l'orichalque mais plutôt des pièces d'alliage de cuivre, de zinc et de plomb.

Alors que la classification des 39 lingots continue de faire polémique chez les experts, l'équipe archéologique va commencer une nouvelle phase d'exploration de l'épave et de son contenu.

Merci à Ghislain pour l'info !

Relecture par Marion Juglin
Sources:
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12.29.2014

Découverte du plus grand atelier de poterie de la Grèce Antique en Sicile

Des archéologues allemands ont découvert le plus grand quartier industriel du monde Grec au cours de fouilles faites en Sicile (un article sur ces fouilles avait déjà été publié en 2011: Des archéologues découvrent un vaste quartier artisanal en Sicile).

Fouilles à Sélinonte: ce four montre une plate-forme de cuisson bien conservée. Martin Bentz

 S'étendant sur près de 1000 mètres, le quartier artisanal comprenait environ 8 fours pour la production de céramique. "Le plus grand mesure 5 mètres de diamètre, ce qui en fait le plus grand four jamais trouvé dans une cité grecque" a dit Martin Bentz, archéologue à l'Université de Bonn.

La découverte a été faite dans la périphérie de Sélinonte, au sud-ouest de la côté sicilienne. C'était la colonie grecque la plus à l'ouest; elle était connue pour ses grands temples;
Sélinonte a vécu des siècles de prospérité avant d'être dévastée par les Carthaginois pendant la première guerre punique.

Localisée le long de la rivière Cottone, aujourd'hui ensablée, le quartier industriel opérait à l'intérieur des murs de la cité. "Il était séparé du reste de la cité par une zone sans construction afin de protéger les habitants des risques de feu, de l'odeur et du bruit" explique Bentz.

L'équipe de Bentz a fait de longues tranchées pour atteindre la fin de l'atelier. Ils ont noté que c'était une seule construction homogène faite sur 4 terrasses sur les pentes de la colline de la ville.
Le quartier industriel avait une cour centrale pour sécher les produits avant de les cuire, mais aussi deux grandes zones de travail et de cuisson et, à la fin vers la cité, une boutique pour vendre les objets.

"L'ensemble de la construction fait plus de 1180m²,  c'est de loin le plus grand atelier que nous connaissons dans le monde Grec." selon Bentz.
Le quartier et l'atelier ont été créés vers 550 avant JC. A cette époque, la production se concentrait sur des petites statuettes artistiques en terre cuite.

Vers le milieu du 5ème siècle avant JC,  la nouvelle énorme structure a été construite, débouchant sur une production en masse de tuiles et de vases de toutes sortes. L'atelier a été détruit lorsque les Carthaginois ont conquis Sélinonte en 409 avant JC. "Nous avons une épaisse couche de cendre qui couvre les structures et qui peut être bien datée grâce aux pièces de monnaie" explique Bentz.

Commencées il y a 4 ans, les fouilles continueront au moins jusqu'en 2016.

Relecture par Marion Juglin
Source:

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6.16.2012

Sicile: une exploitation agricole utilisée pendant 1000 ans !


Des fouilles archéologiques ont montré pour la première fois qu'une exploitation agricole en Sicile avait une histoire remontant à plus de mille ans.

 Photo: Petra Greger

De nombreuses découvertes montrent que l'utilisation continue d'un ensemble de terres a servi à l'implantation humaine et à la vie économique et religieuse entre le 5ème siècle et 16ème siècle.

Ces découvertes sont le résultat de deux projets de la FWF, Austrian Science Fund, comprenant la première exploration archéologique en profondeur de la période byzantine en Sicile.

L'emplacement stratégique de la Sicile a attiré l'attention de diverses puissances historiques. Ainsi, la période Antique a vu l'île, dominée d'abord par les Grecs et plus tard par l'Empire romain, puis, dans le Haut Moyen Age, elle a été le centre de l'Etat Normand en Italie du Sud.

Avant cela, les quatre siècles entiers de domination byzantine sont moins bien connus. Cependant, grâce aux deux projets de l'Institute for Byzantine and Modern Greek Studies (IBMGS) à l'Université de Vienne, des données importantes ont été mises en lumière concernant les activités de colonisation, d'histoire économique et religieuse de cette période.


Un complexe de bâtiments unique.

Pendant dix ans, les deux projets ont concentré leur attention sur les terres agricoles au nord du village sicilien de Torrenova (à environ 120 kilomètres à l'ouest de Messine) qui manifestement était un monastère entre les 12e et 16e siècle: San Pietro di Deca.
Une partie de la construction, qui a appartenu à l'ancien monastère, existe encore aujourd'hui: un bâtiment octogonal en forme de dôme connu sous le nom "Conventazzo" a survécu grâce à de nombreuses modifications.
Dans l'ensemble, il y a des indices d'utilisation continue depuis l'Antiquité tardive jusqu'au début de l'ère moderne. "L'utilisation d'un complexe de bâtiments est unique; nous avons été en mesure de faire d'importantes contributions à la reconstruction de l'économie rurale de la Sicile. Il y avait peu de sources écrites indiquant une utilisation continue, nos fouilles et l'analyse des découvertes ont pu en fourni les preuves archéologiques," explique le professeur Ewald Kislinger, qui dirige les deux projets.

Les fouilles ont débuté en 2001 avec une exploration détaillée du site en utilisant le dernier géoradar. Il a permis l'identification non invasive des structures de renforcement cachées dans le sol. L'équipe dirigée par le Professeur Kislinger a pu démontrer la présence d'une église et d'une ancienne villa rustica romaine de l'Antiquité tardive.

  Photo: Petra Greger


Une exploitation qui a traversé les périodes romaines, byzantines, normandes et espagnoles...

Grâce aux nombreux restes de construction, l'église a pu être datée de la première période Normande (à partir de l'année 1061 et après).
À la surprise de toute l'équipe, des travaux ultérieurs ont même révélé l'abside d'une ancienne construction, ayant sans doute une fonction rituelle, et datant de l'Antiquité tardive.
Le projet a montré que le "Conventazzo" constituait le lien essentiel entre le complexe de l'église et la villa rustica.
Comme l'explique le professeur Kislinger: "des Romains aux Byzantins, puis aux Normands et à la période espagnole en Sicile, nous avons trouvé des vestiges d'occupation humaine de S. Pietro di Deca. Cela démontre la continuité et le changement dans cette exploitation agricole depuis plus d'un millénaire."

De nombreuses pièces de monnaie trouvées démontrent de manière éclatante l'activité qui a animé à l'exploitation, avec les découvertes liées à la foire annuelle du monastère, que des sources documentent jusqu'à 1585.
Dans l'ensemble, les découvertes (dont une quarantaine de tombes fouillées) offrent un premier aperçu de la vie de la population rurale d'une île dont les précédentes analyses historiques s'appliquaient principalement à la classe supérieure.

Grâce aux deux projets de la FWF, la population locale a également retrouvé un nouvel éclairage sur sa propre histoire, ce qui a donné un élan pour présenter les découvertes comme attractions touristiques: l'extension prévue de San Pietro di Deca perpétue ainsi une tradition séculaire d'exploitation économique jusque dans le 21ème siècle !

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11.30.2011

Des archéologues découvrent un vaste quartier artisanal en Sicile

Des archéologues de l'Université de Bonn, en Allemagne, ont découvert ce que l'on pourrait qualifier de "très grande zone commerciale" de l'époque de la Grèce antique lors de fouilles en Sicile.

Des étudiant de l'Université de Bonn mettent au jour un four à céramiques. LeDr. Gabriel Zuchtriegel (avec le chapeau blanc) mouille la terre avec un seringue d'eau rougie pour pouvoir mieux reconnaître les couches. (C) photo : Martin Bentz/uni Bonn
 
Dirigée par le Professeur Dr. Martin Bentz, les archéologues de l'Université de Bonn ont commencé à mettre au jour l'un des plus grands quartiers d'artisans, datant de la Grèce Antique, dans la ville grecque coloniale de Sélinonte (7e au 3e siècle avant JC) en Sicile. Les fouilles ont été faites au cours de deux campagnes en Septembre 2010 et automne 2011. Le projet est mené en collaboration avec les autorités italiennes et l'Institut archéologique allemand.(DAINST).
L'objectif est d'étudier un domaine de la vie quotidienne dans les villes antiques qui ont reçu jusqu'ici peu d'attention.

"Prétendre que les anciens Grecs avaient déjà ce que l'on pourrait qualifier de "zones commerciales" est un point de discussion dans les cercles d'experts à ce jour", a déclaré l'archéologue Dr. Gabriel Zuchtriegel de l'Université de Bonn; il est associé de recherche et coordonne le projet Sélinonte avec le Dr Jon Albers de l'Institut d'Archéologie Classique de l'Université de Bonn.
"Une concentration de certaines « industries » et d'artisans dans des quartiers spécifiques ne présuppose pas seulement une planification proactive, elle est aussi basée sur une certaine idée de la façon dont une ville doit être mieux organisée, d'un point de vue pratique mais aussi social et politique. Qui était autorisé à vivre et travailler ici ?"
Les fouilles menées par l'Université de Bonn doivent maintenant apporter des réponses à ces nouvelles questions.
 

De grands fours, à usage communautaire.
 
A Selinonte, ce sont principalement les activités de poteries qui se sont retrouvées concentrées dans un certain quartier de la ville; la zone était située sur le bord de la colonie, dans l'ombre même de la muraille de la ville. "Par conséquent, leurs fumées, odeurs et bruits gênaient moins les autres habitants" explique le Dr Zuchtriegel, "de plus, cela permettait à plusieurs artisans d'utiliser des fours et installations de stockage en commun."  En effet, les fouilles ont montré que les potiers ont rejoint des coopératives qui leur permettaient de partager l'utilisation de fours gigantesques avec un diamètre allant jusqu'à 7 mètres !

Le quartier des artisans à Selinonte devait sans doute s'étendre sur plus de 600 mètres le long des remparts et figure donc parmi les plus grands connus à ce jour.


Reconstruire le passé
 
La découverte du quartier des artisans n'est pas exceptionnelle en soit, mais elle fourni de précieuses informations pour la reconstitution du passé.
Lors de la première phase, les découvertes, comprenant essentiellement des poteries d'argile, des tuiles et des bronzes (dont certains provenaient d'Athènes et de Sparte), indiquent que les artisans travaillaient et vivaient au même endroit. Puis, au cours du 5ème siècle, les deux domaines (travail et habitat) se sont séparés de plus en plus.

"Nous espérons améliorer notre compréhension de tout ceci à l'avenir", a déclaré le Professeur Bentz, "jusqu'ici, on en savait peu sur les conditions sociales qui prévalent lors de la fondation d'une colonie. Ce qui était certain, c'est que souvent, c'est la faim et le besoin qui pousse les colons à émigrer et à fonder une nouvelle ville. Pourquoi et dans quelles conditions certains d'entre eux sont devenus potiers, d'autres agriculteurs, et d'autres encore de riches propriétaires terriens qui pouvaient se permettre de participer aux jeux olympiques ? Ce sont des questions sur lesquelles ces fouilles devraient pouvoir jeter un peu de lumière."

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