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10.12.2016

De nouveaux fossiles éclairent l'origine des Hobbits de l'île de Florès

Des chercheurs de l'Université de Griffith font partie de l'équipe internationale de scientifiques qui a annoncé la découverte des ancêtres de l'Homo Floresiensis, la mystérieuse espèce humaine ressemblant à des pygmées et découverte il y a plus de dix ans sur l'île indonésiennes de Florès.

 De nouveaux fossiles éclairent l'origine des Hobbits de l'île de Florès
Mandibule MM4 de Mata Menge. Photo Van den Bergh et al. 2016.

En septembre 2003, le squelette partiel d'une femme adulte primitive avait été mise au jour à Liang Bua, une grotte calcaire à l'ouest de Florès.

Connu sous l’appellation LB1, ce squelette est le plus curieux à avoir été découvert jusqu'ici. Étonnamment petit, seulement un mètre de haut, et avec un cerveau plus petit que celui d'un chimpanzé, ce minuscule individu vécut et mourut il y a environ 70000 ans....


Aujourd'hui, des restes fossilisés d'hominidés similaires en taille mais qui sont au moins dix fois plus vieux, ont été trouvés à Mata Menge, un site à ciel ouvert dans les prairies à 70km à l'est de Liang Bua, en Indonésie.

Un fragment de mâchoire inférieure d'un hominidé et plusieurs dents isolées ont été trouvés dans une couche de grès déposée par un ruisseau de bord de lac il y a près de 700000 ans.

Le Dr Adam Brumm du Centre de Recherche sur l'Evolution Humaine de l'Université de Griffith  rapporte que cette nouvelle découverte est une percée encore plus étonnante dans notre compréhension de l'origine des "Hobbits".

"Nous avons déterré des fossiles d'au moins trois individus, dont deux enfants, ainsi que des outils en pierre qui sont presque identiques à ceux faits par le plus jeune Homo Floresiensis" dit le Dr Brumm, archéologue qui a commencé les fouilles à Mata Menge en 2004 avec ses collègues du Geology Museum and Geological Survey Institute in Bandung en Indonésie, "Il y a une similarité frappante dans la taille et la forme entre les hominidés de Mata Menge et le hobbit de Liang Bua, ce qui est surprenant étant donné que les premiers sont plus vieux de plusieurs centaines de milliers d'années."
Les fossiles d’hominidés découverts à Mata Menge comprennent 6 dents et un fragment de mâchoire inférieure. Image: S. Hayes

Cela suggère que les individus de Mata Menge appartenaient à une population d'anciens hominidés ressemblant aux hobbits et qu'ils furent à l'origine de l'Homo Floresiensis.

Il pourrait même y avoir eu une très ancienne forme de hobbits, ce qui voudrait dire que ces espèces ont existé beaucoup plus longtemps qu'on ne le supposait.

Depuis que les premiers ossements du hobbit ont été trouvés, les scientifiques ont du mal à classer l'espèce Homo Floresiensis précédemment inconnue dans l'arbre des hominidés. On suppose que ces créatures ont évolué à partir d'une branche archaïque d'hominidés qui exista bien avant l'émergence de notre propre espèce en Afrique il y a quelques 200000 ans.


Deux hypothèses sur l'origine d'Homo Floresiensis.


Cependant, les experts étaient divisés sur le membre du groupe d'hominidés qui a engendré l'Homme de Florès. L'anatomie particulière d'Homo Floresiensis avait ainsi conduit à deux hypothèses étonnantes.

La première des hypothèses est que les hobbits descendent de l'Homo Erectus asiatique, ou Homme de Java, un ancien hominidé qui a atteint l'île de Java à l'ouest de Florès il y a environ 1,5 million d'années, et qui est similaire en hauteur aux hommes modernes. Un petit groupe de ces hominidés aurait alors échoué à Florès et diminué en taille avec le temps.

Ce serait un cas unique d'hominidés se conformant à la "Loi de l'Île", selon laquelle des mammifères isolés sur un île, limités en nourriture et sans prédateur, deviennent plus petits s'ils étaient grands (nanisme) ou plus grand s'ils étaient petit (gigantisme).

La seconde théorie estime que l'Homo Floresiensis est une branche d'un précurseur plus ancien, comme Homo Habilis ou même d'un australopithèque simiesque, précurseur des hominidés primitifs et actuellement connu d'après des données d'anciens fossiles trouvés en Afrique.


Toutes ces spéculations concernant l'origine d'Homo Floresiensis étaient dans l'impasse jusqu'à la découverte de ces derniers fossiles.


"Alors que seulement une poignées de fossiles ont été trouvés à Mata Menge jusqu'ici, les caractéristiques des dents impliquent fortement une parenté avec l'Homo Erectus" ajoute le Dr Brumm, "cela donne du poids à la théorie selon laquelle le Hobbit était une version naine de l'Homme de Java, qui finit en quelques sorte abandonné sur l'île."

Le fait qu'ils ont été trouvés avec des fossiles d'éléphants pygmées disparus (stegodon) et de rats géants, supporte aussi l'idée d'un groupe isolé d'Homo Erectus subissant un important changement d'évolution en raison de la Loi de l'Île (ou loi de Foster).

En attendant que des fossiles d'hominidés plus complets soient trouvés, le Dr Brumm estime que le mystère de l'apparition des hobbits n'est toujours pas résolu de façon convaincante. "Nous nous attendions à une réponse simple" ajoute-t-il, "nous ne l'avons pas eue: personne ne pensait que l'ancêtre du hobbit ressemblerait lui-même à un hobbit. Je ne pense pas qu'Homo Floresiensis était un Homo Erectus nain, mais pour identifier le bon ancêtre ils nous faut plus de données fossiles".

La présence de fossiles provenant de plusieurs individus à Mate Menge, cependant, suggère que d'autres restes de squelettes peuvent être trouvés, et l'équipe recherche maintenant des fonds pour élargir le champ des fouilles sur le site mais aussi à d'autres lieux à fossiles sur l'île.

"Mate Menge est une mise d'or" dit le Dr Brumm, "je m'attends à ce que de prochaines fouilles de ce site finissent par donner un crâne d’hominidé, ce qui nous permettra finalement de mettre un visage et un nom à l'ancêtre du hobbit. Nous saurons alors comment cette expérimentation dans l'évolution humaine a commencé."


Source:

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5.06.2016

Le "Hobbit" de Florès: la controverse continue

Une étude menée en France a conclu, en se basant sur l'examen d'un crâne d'un spécimen attribué à Homo Floresiensis, que les caractéristiques crâniennes ne correspondaient pas avec celles de l'homme moderne, Homo Sapiens.

Révision de quelques caractères internes de LB1 © Antoine Balzeau-CNRS/MNHN

Antoine Balzeau du Muséum National d'Histoire Naturelle, ainsi que Philippe Charlier de l'Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ)/Université Paris-Descartes, ont mené une étude médicale sur le crâne Liang Bua  (LB1), considéré comme étant l'holotype (spécimen de référence ayant servi à la description d'une nouvelle espèce) d'Homo Floresiensis. Ils ont utilisé la microtomographie à rayons X (micro-CT) sur l'épaisseur de la voûte crânienne et sur la configuration structurelle crânienne.

Ils ont constaté que le crâne ne partageait pas de traits communs avec les hommes modernes, mais qu'il avait des traits plus caractéristiques d'un ancien hominidé comme Homo Erectus, une espèce disparue qui serait la première espèce humaine à sortir d'Afrique*.

Homo Floresiensis, communément appelé le "Hobbit" en raison de sa petite taille et de ses pieds caractéristiques et que l'on pensait être une probable espèce humaine éteinte, a fait sensation dans les médias en 2003 après sa découverte sur l’île indonésienne de Florès. Il avait été mis au jour une équipe d'archéologues australo-indonésiens cherchant des traces de la migration humaine originale d'Homo Sapiens d'Asie vers l'Australie.

Les restent consistent en des squelettes partiels de neufs individus, dont un crâne complet, appelé LB1. 

A ce jour, l'affaire reste ancrée dans la controverse et le débat scientifique,

Un individu "Hobbit" devait faire à peine 1.1m de haut, avait un petit cerveau, plus proche de celui d'un ancien hominidé. Le plus troublant a été de découvrir que les restes dataient d'une période relativement récente (probablement 12000 ans).
La grotte où ont été retrouvés les restes d'Homo floresiensis en 2003, Lian Bua, Flores, Indonésie.  Rosino, Wikimedia Commons

A côté des restes de squelettes ont été récupérés des outils en pierre datant de 94000 à 13000 ans.

Certains scientifiques ont suggéré après examen que le "Hobbit" était un homme moderne ayant souffert de microcéphalie et de maladie, entraînant ces singularités physiques.

D'autres études, cependant, étaient contre cette hypothèse. Cette dernière étude apporte de nouvelles découvertes suggérant que ces fossiles ne présentent pas de caractéristiques pathologiques et sont bien ceux d'une espèce humaine éteinte.

L'étude a été publiée dans le  Journal of Human Evolution.

*Homo Erectus: depuis 1991, Bernard Wood, a proposé de désigner sous le nom d'Homo ergaster le groupe africain de fossiles d’Homo erectus. Dans cette optique, Homo erectus était désormais considéré comme exclusivement eurasiatique.

Sources:

Derniers articles sur Homo Floresiensis:

9.19.2010

Une théorie alternative pour l'asymétrie du crâne d'homo Floresiensis

MAJ 28/09/17
Un nouveau tournant a lieu dans le débat sur les explications des caractéristiques impair de LB1 (le numéro du spécimen de crâne découvert dans la grotte de Liang Bua sur l'île indonésienne de Flores et parfois appelé "Le Hobbit").

Robert Eckhardt, professeur de développement génétique et d'évolution morphologique à Penn State, et Maciej Henneberg, professeur d'anthropologie et d'anatomie comparée à The University of adelaïde, discutent le fait que le crâne représente une nouvelle espèce.

Une théorie alternative pour l'asymétrie du crâne d'homo Floresiensis

"Nous sommes dans un cas où la majorité des travailleurs en paléoanthropologie supportent l'idée qu'un seul crâne asymétrique est le représentant d'une nouvelle espèce plutôt que d'un homme anormal" , dit Eckhardt.  "Cependant, LB1 nous fournit un exemple fantastique de la façon dont les méthodes de recherche biomédicales peuvent être utilisées pour étudier les éléments des modèles de développement humain dans le temps et dans l'espace."


Ce qu'Eckhardt appelle un dialogue "non scientifique" a éclipsé les faits au cœur du débat: "les données existantes sur le développement de LB1".


Les faits concernent l'asymétrie gauche-droite du visage et le boîte crânienne de LB1. En 2006, Eckhardt et ses collègues ont montré que le visage et la boîte crânienne de LB1 étaient anormalement asymétrique.

"Presque tout le monde est asymétrique dans une moindre mesure", note-t-il. Ce qui est normal devient anormal lorsque l'asymétrie est supérieure à environ 1 pour cent. LB1 dépasse ce seuil d'anomalies de développement: les huit mesures de chaque côté de la ligne médiane du visage dépassent 6 pour cent d'asymétrie.
Les différences anormalement élevées entre les deux côtés du crâne fournissent des preuves d'un développement désordonné, ce qui renforce leur idée que le petit cerveau de LB1 n'est pas le signe d'une nouvelle espèce, mais un ancêtre de l'homme mal formé.

Au cours des trois dernières années, une série d'articles écrits par d'autres chercheurs ont fait valoir une opinion opposée - que le crâne LB1 était symétrique et non pas déformé.

En 2009, une étude publiée par Yousuke Kaifu, de l'Université de Tokyo, et ses collaborateurs ont montré que le crâne LB1 était asymétrique, comme Eckhardt et ses collègues l'avaient toujours maintenu. Cependant Kaifu et ses collaborateurs ont ensuite proposé l'explication que LB1 souffrait d'une maladie environnementale appelée plagiocéphalie postérieure: une condition causée par une trop forte pression sur une partie de la tête d'un nourrisson.

Dans un article, Eckhardt et Henneberg répondent que ce diagnostic est impossible.

"La déclaration originale par ses découvreurs, Peter Brown et Michael Morwood, était que l'hypothétique nouvelle espèce provenait de l'Homo erectus durant un isolement total sur Flores il y a plus de 800.000 ans", explique Eckhardt. Ils ont plus tard modifié leur explication en supposant que la modification de la taille de LB1 avait eu lieu bien avant que ses ancêtres n'atteignent Flores.

 «Personne en dehors de notre groupe de recherche semble avoir reconnu cette contradiction, dit Eckhardt, "avec un cerveau de la taille d'un chimpanzé, il n'existe aucune base permettant d'invoquer la plagiocéphalie afin d'expliquer l'asymétrie vu dans LB1."

Eckhardt a déclaré que, mis à part avoir un petit cerveau, LB1 ressemble à des gens normaux, qui vivent encore sur Flores, sur de nombreux points (comme les mâchoires et les dents).

Mais ce petit cerveau de LB1 est à l'intérieur d'un crâne asymétrique, ce qui est la preuve incontestable d'un développement anormal.

Il estime que de nombreux chercheurs dans le domaine de la paléoanthropologie tendent à favoriser les différences comme des preuves d'une nouvelle espèce plutôt que de chercher des caractéristiques reflétant le développement des enfants.

Source:
  • PennState University: "Researchers offer alternate theory for found skull's asymmetry'"
A voir:

8.19.2009

L'Homo floresiensis: premier à sortir d'Afrique ?

MAJ 09/02/16
L'identité de la créature minuscule semblable à un être humain minuscule, découvert sur l'île indonésienne de Flores en 2004, est devenue plus claire, et aussi plus étonnante, grâce à une nouvelle analyse faite par des scientifiques australiens et indonésiens.

Selon une équipe dirigée par Debbie Argue de l'Australian National University, non seulement l'Homo floresiensis, surnommé le Hobbit, n'est pas un homme moderne déformé, comme le décriait une poignée de critiques, mais serait la première créature semblable à un homme à sortir d'Afrique.

Et il l'aurait fait il y a près de deux millions d'années: soit 1000.000 ans plus tôt que ce que les scientifiques estimaient jusque là pour une première migration d'espèce hors d'Afrique. Ce fut un hominidé un peu plus moderne - le membre d'un groupe incluant les humains et leurs ancêtres - qui fut découvert en Dmanisi, en République de Géorgie, diversement identifié comme H.georgicus, H. ergaster ou Homo erectus.

"Nous cherchons en effet à un stade très archaïque, celui qui semble avoir suivi son propre chemin d'évolution bien avant que notre espèce émergé", a déclaré Mme Argue.

Elle a noté qu'une population de hobbits a vécu à Flores, depuis près de 76.000ans à il y a environ 13.000 ans, apparemment sans se soucier de l'émergence et de l'expansion des hommes modernes.

"Je trouve qu'il est incroyable qu'il ait vécu jusqu'à tout récemment", ajoute-t-elle, "Les hommes sont descendus par l'Asie, mais ont manqué Florès. C'est une chance que Florès soit difficile d'accès."

Dans son étude Mme Argue a collaboré avec les co-leaders de l'équipe ayant découvert l'homme de Florès: Mike Moorwood de l'Université de Wollongong en NSW et Thomas Sutikna de l'Indonesian Centre for Archaeology basé à Jakarta. Ils ont comparé 60 crânes et les caractéristiques du squelette obtenu à partir de deux hobbits individuels à celles des hominidés fossiles, des chimpanzés et des gorilles.

La technique, l'analyse cladistique (méthode d'analyse des caractères qui vise à mettre en évidence la séquence évolutive de leurs transformations), a révélé que les hobbits ont pris probablement une des deux voies d'évolution de l'Afrique à Flores. L'une a commencé il y a 1,66 millions années, l'autre 1,9 millions d'années.

Source:
  • The Australian: "Hobbits walked out of Africa"
Liens:

Dans les découvertes archéologiques:

10.22.2007

L'homme de Florès en passe de perdre son statut de nouvelle espèce ?

MAJ 08/09/17

La découverte d'Homo floresiensis dans une caverne de l'île de Flores, (est de Java, en Indonésie) a été dévoilé par Peter Brown, Richard Roberts et Thomas Sutikna en 2004 dans la revue Nature.

Cependant la controverse quant à sa classification fait rage encore aujourd'hui; toute la question étant de savoir si cet humain d’à peine 1 mètre 20 de haut, qui aurait vécu jusqu’à il y a 18 000 ans dans l’isolement de l’île de Flores est un descendant dégénéré de l’Homo Erectus, un lointain cousin à nous dont la lignée s’est éteinte il y a plus de 100 000 ans, ou un Homo sapiens atteint d’une maladie appelé microcéphalie...

Aujourd'hui Robert R. Martin du Musée d'histoire naturelle de Chicago avance le fait que l'homo florensiensis n'est pas une nouvelle espèce mais un homo sapiens au cerveau malade... Se basant sur l'étude de la boîte crânienne, il pense qu'un cerveau aussi petit n'aurait pu produire des outils de pierre tels ceux retrouvés sur le site.


L'homme de Florès en passe de perdre son statut de nouvelle espèce ?
De son côté, Colin Groves, de l'université nationale d'Australie a publié il y a quelques semaine une étude montrant que l'homme de Florès n'est pas atteint de microcéphalie...

A suivre, donc...

Sources:
Informations supplémentaires:


Derniers articles sur l'Homme de Florès:

1.31.2007

Homo Floresiensis serait bien une espèce distincte !

MAJ 14/09/17 Homo Floresiensis serait bien une espèce distincte !
Une image tri-dimensionnelle virtuelle du cerveau de l'Homme de Flores dont le squelette a été découvert en 2003 en Indonésie renforce la thèse controversée d'une nouvelle espèce humaine.
Une équipe d'anthropologues de la "Florida State University" dirigée par Dean Falk (Photo ci-dessous) a reconstitué, virtuellement, l'intérieur détaillé d'une boite crânienne à partir de dix crânes humains normaux et de neuf provenant de personnes ayant souffert de microcéphalie.

Ces chercheurs ont ensuite recréé l'intérieur d'une boite crânienne d'un nain et de celui de l' "Homo Floresiensis" - du nom de l' île indonésienne de Flores où les ossements ont été découverts : au final, le cerveau du petit homme de Flores posséderait "toutes les caractéristiques structurelles cérébrales d'un cerveau humain normal".

Homo floresiensis représenterait donc bien une espèce distincte des Homo sapiens...

Sources:


Informations supplémentaires:
Ouvrages de Dean Falk:

 *** *** ***
Dernières actualités:

10/02/2007: Les recherches dans la grotte où a été découverte le "Hobbit" vont reprendre en cours d'année.

BBC video:

10/03/2007: Dr Mike Gagan will be getting into more than one of the world's most exciting archaeological digs when he abseils down to an ancient graveyard on the Indonesian island of Flores in June...
  • The Camberra times: "Surviving the Hobbit wars"

19/04/2007: Les petits hommes archaïques de Florès, qui ont cohabité il y a encore 12.000 ans avec des hommes modernes sur l'île indonésienne éponyme, auraient bien été victimes, à l'instar de certaines espèces animales, du phénomène de "nanisme insulaire" d'après l'Australien, Peter Brown et ses collègues indonésiens.
  • TSR.ch: "Indonésie: les hommes de Florès, victimes du "nanisme insulaire", selon une étude"

23/09/2007:"'L'analyse de trois os d'un poignet renforce la théorie selon laquelle le "hobbit" appartient bien à une nouvelle espèce d'hominidé (...); c'est ainsi que le trapézoïde, un os de la deuxième rangée du carpe, a une forme en botte chez l'humain et en coin chez le "hobbit". Chez celui-ci, les os du poignet ont une forme plus proche de ceux des grands singes que de ceux de l'homme."
  • Nouvel Obs: "Trois os du poignet scellent le sort du "hobbit" comme un nouvel hominidé"